Consultations obligatoires

Consultations obligatoires

Il y a 7 consultations obligatoires prises en charge par la Sécurité sociale.

Elles peuvent être assurées par votre sage-femme, votre généraliste, votre gynécologue de ville ou votre obstétricien, elles permettent de surveiller votre santé ainsi que celle de votre bébé. Vous êtes donc autorisée à vous absenter de votre travail, sans perte de salaire, pour vous y rendre.
La première consultation, généralement en début de grossesse avant la fin du premier trimestre, est la plus longue. Antécédents, conditions de travail, lieu de résidence, situation familiale, mode de transport, vécu de la grossesse… tout est abordé. Le professionnel de santé vous ausculte ensuite de la tête aux pieds et prend votre tension. Il recherche la présence d’albumine dans les urines (pour tester le bon fonctionnement des reins) et prescrit une prise de sang (pour, entre autres, détecter un éventuel diabète gestationnel), dont il analysera les résultats lors de la prochaine visite. Parfois, une échographie précoce peut être réalisée sur indication.

Cette première consultation est l’occasion pour de nombreuses femmes de débuter un suivi gynécologique : palpation mammaire, frottis cervico-utérin dans le cadre du dépistage organisé.

Déroulement des rendez-vous mensuels

Les autres consultations se poursuivent sur le même mode. Il y a une consultation par mois jusque la fin de la grossesse. Lors de chaque consultation, votre médecin ou sage-femme vous interroge sur les mouvements de votre bébé, sur l’existence de contractions, une éventuelle perte de sang ou de liquide amniotique. L’examen clinique comprend la prise de tension artérielle. A savoir qu’une tension trop basse n’est pas dangereuse pour vous ni pour votre bébé et on surveille principalement l’hypertension. Puis on mesure la hauteur utérine, on écoute les bruits du coeur. La réalisation d’un toucher vaginal dépend de la personne qui vous suit et du contexte. Si vous décrivez des contractions, vous serez examinée mais si vous ne vous plaignez de rien, l’examen n’est pas systématique.

Rendez-vous avec l’anesthésiste

Le rendez-vous avec l’anesthésiste est réalisé en fin de grossesse et il est obligatoire, que vous souhaitiez avoir une analgésie péridurale ou non. En effet, pour tout accouchement il existe un risque de césarienne, il faut donc avoir vu l’anesthésiste comme pour n’importe quelle intervention chirurgicale.

L’anesthésiste vous examine, vous interroge sur vos antécédents médicaux et vos éventuelles allergies. En cas de scoliose ou de matériel chirurgical dans le dos, il peut vous prescrire des examens d’imagerie pour le dos à apporter le jour de l’accouchement, afin de déterminer si la pose de péridurale est possible ou pas.

Enfin, il recueille votre consentement et vous explique les risques, le déroulement et les contre-indications liées à la péridurale. Car il existe quelques rares contre-indications, parmi lesquelles la thrombopénie (taux de plaquettes inférieur à 80000 en général) ou autres problèmes de facteurs de coagulation, les antécédents de chirurgie du dos, et le risque d’infection au point de ponction.

*Plus le terme avance, plus votre praticien s’assure que votre bébé grandit bien. Au moindre doute sur votre santé ou celle du bébé, vous êtes orientée vers une maternité de type adaptée.

>>> Lire aussi “Par qui faire suivre sa grossesse et où accoucher”

L’entretien pré-natal

Appelé aussi entretien du 4ème mois, l’entretien pré-natal est facultatif mais introduit dans le calendrier périnatal en 2006. Il a pour objectif d’accroître “humanité, proximité, sécurité”. Il permet le dépistage des difficultés psychologiques liées aux précédentes grossesses, aux éventuelles violences et situations de précarité. Cet entretien précoce permet d’orienter la patiente vers les autres collaborateurs de la périnatalité (assistante sociale, psychologue, associations).

 

facebook Partager sur Facebook
Twitter Tweet
Follow Suivez-nous
fr_FRFrench